1ère lueur - la Tarantelle
L'effrénée ritournelle d'une Tarentelle napolitaine rappelle les gestes identiques et recommencés lors des prises de vues, des développements de pellicules ou de tirages photo. On dit souvent « marre des au-revoirs », on préfère la répétition, revoir les memes ingrédients ou refaire ce procédé de développement noir et blanc. J'essaie ainsi de manière répétée, à travers les grains et les lumières, de faire revivre les souvenirs disparus. Mais parmi ceux là , lesquels sont réels ? s’en souviendra t-on encore bientôt ? y a t il des lieux ou personnes « déjà vus » par impression mais sans possibilité d’y mettre un nom précis ? Ont-ils jamais existé dans nos vies, ou plutôt dans nos fantasmes ? Photographies d’un instant pour évoquer une période longue d’une seconde ou d’une décennie, « la Tarantelle » a été captée majoritairement à Paris , mais le lieu de captation du réel importent moins que les multiples possibles qu’ils évoquent chez moi et surtout chez le spectateurs.
2ème lueur - August Red
Liens entre mes explorations au filtre rouge et la journée mondiale la plus chaude jamais mesurée (surpassée chaque mois).
Incluant les photos suivantes : « Expansion thermique », « Déformation des matériaux », « Altération des propriétés chimiques », « Risque de brûlure », "Œdème de chaleur" , "Efflorescence",
(Visuel créé par Aleksandra Reder)